En région Centre
En forêt domaniale d’Orléans, le couple qui s’était reconstitué dès le 1er mars voit déjà en cette fin avril naître sa progéniture (les premiers nourrissages sont constatés le 27).
La couvaison est en cours sur 14 autres nids connus et les éclosions devraient s’enchainer à partir de début mai.
L’incubation des œufs est rendue chaotique sur l’un de ces nids, peut être à cause du retour très tardif du mâle qui s’y était déjà reproduit l’an passé. Ayant réussi à évincer celui qui l’avait précédé et s’était accouplé avec la femelle, ce mâle ne participe pas à ce jour à la couvaison débutée avant son arrivée. La femelle l’assure seule, perturbée en plus par les nombreuses tentatives d’accouplement de ce partenaire en décalage dans son processus de reproduction…Un échec à venir sur ce nid est possible…des cas similaires ont déjà été observés en Europe et en France sans suite positive.
La formation d’un couple stable semble prendre du temps sur le seizième nid occupé en forêt domaniale d’Orléans…
Pour la forêt domaniale d’Orléans, nous constatons qu’en 2010, à ce jour, un changement de génération de Balbuzards est évident. Au moins 5 « vieux » mâles et une ou deux « vielles » femelles ne sont pas revenus après la migration. Ce sont des oiseaux âgés de 10 à 12 ans qui avaient tous accompli de nombreuses reproductions auparavant. Ils ont tous été remplacés par des oiseaux plus jeunes âgés de 2 à 6 ans. Un nombre indéterminé d’oiseaux, vraisemblablement non appariés, semble également rendre visite aux couples formés, et des intrusions sont régulièrement observées à proximité des nids.
La couvaison est également en cours sur un nid situé sur un pylône THT en périphérie de la forêt d’Orléans, et sur deux nids de Sologne de l’Est.
Dans le domaine de Chambord, la couvaison est aussi en cours sur deux des cinq nids occupés cette année comme constaté lors d’une visite le 26 avril.

Hors région Centre
En Moselle, le CG 57, gestionnaire du Domaine de Lindre, nous informe qu’un couple s’est formé et se trouve actuellement en phase de couvaison sur le nid occupé en 2009. Les oiseaux n’ont pas encore pu être identifiés par lecture de leurs bagues ; il est donc trop tôt pour savoir s’il s’agit du même couple que l’an passé.
Dans l’Essonne, le gestionnaire des espaces naturels sensibles (CG 91), a également vu un couple se former très tardivement. Il n’est pas certain qu’une reproduction soit menée à terme, au vu du jeune âge de l’un des oiseaux, âgé de 10 mois (!)
Rolf Wahl (LPO et coll CRBPO), Gilles Perrodin (LNE)

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