Malgré la domination de Dourbie sur Layrou, les deux Gypaètes n’en restent pas moins liés comme deux frères. Aube après aube, crépuscule après crépuscule, ils s’endorment et se réveillent à quelques centimètres, l’un à côté de l’autre. Chaque jour, depuis les contreforts du haut de la vallée, ils observent Terre et Ciel. Ils partagent ainsi leurs inquiétudes au passage d’un Circaète, s’intriguent face au déplacement brut des avions et se passionnent par les grands planeurs que sont les Vautours. Affrontant et subissant les puissantes rafales du vent, ils attendent ensemble le retour du calme. C’est à travers tout ces événements que les deux Gypaètes semblent être satisfaits de n’être pas être seuls. Il y eut un jour où Layrou ramassa une petite branche pour la passer du bec à son compagnon et il y en a eu un autre où il lui déposa sa nourriture. Peut-on parler de soumission, de renforcement de liens ou tout simplement d’une offrande ? Les hypothèses se font nombreuses mais, quoi qu’il en soit, le lien entre les deux Gypaètes existe bel et bien. 

Lartique Sébastien et Thiebaut Hélène
LPO Grands Causses

 

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