Lundi 15 juin, la météo étant adaptée pour plusieurs jours et les paramètres étant tous satisfaisants, l’équipe de surveillance a retiré le grillage de sécurité de la vire dans la matinée.
Larzac a été le plus rapide à quitter la vire ; il s’est envolé peu de temps après son ouverture.
Il s’est tout d’abord avancé à l’extrémité de la cavité, puis il a plaqué tout son corps au sol pour impulser un grand saut dans les airs. Son premier vol a duré quelques minutes, pendant lesquelles il a réussi à prendre un courant d’air chaud ascendant pour monter en altitude de quelques dizaines de mètres. Il a réalisé son premier atterrissage, un peu moins réussi que son envol, entre un buisson et un rocher. Il a fini par rejoindre un perchoir plus sûr sur des strates rocheuses, où il a passé sa première nuit en dehors de la vire.

Apparemment curieuse de l’absence de son congénère dans la vire, Cazals, s’est avancée elle aussi à l’entrée de la vire. Après quelques battements d’ailes puissants et une impulsion, elle s’est retrouvé pour la première fois en contact avec les airs, bravant le vide et jouant avec le vent.
Mais lors de ce premier essai, Cazals a eu plus de difficultés à l’atterrissage, et elle s’est retrouvée au milieu de la végétation.
Grâce à la recherche active de l’équipe de surveillance, Cazals a été retrouvée. Elle a fini tout de même par se placer sur un perchoir digne de ce nom où elle n’était pas en danger et duquel elle a du s’envoler avec plus d’aisance.

Cazals et Larzac ont pris leur envol âgés respectivement de 125 et 129 jours.

Bon vent à eux !