Sur les 16 nids connus occupés par un couple et suivis en 2010 en forêt domaniale d’Orléans, un seul n’est pas réoccupé à ce jour en 2011. Un nouveau couple est actuellement en formation sur un autre nid, ce qui rend identique à l’an passé le nombre de nids occupés.
L’effectif en forêt domaniale d’Orléans ne progresse apparemment pas mais il est encourageant de constater l’installation de quelques nouveaux couples à petites et moyennes distances de la forêt, couples constitués d’oiseaux nés il y a quelques années dans cette même forêt…
En fonction de leur date de formation ou reformation en mars, 15 couples reproducteurs ont commencé à couver de fin mars à fin avril. Un premier début d’éclosion a été noté sur un site le 3 mai et d’autres vont suivre jusqu’à début juin. Aucun échec n’a été enregistré à ce jour pendant les couvaisons.
4 à 8 oiseaux ont remplacé des oiseaux précédemment reproducteurs. Cette incertitude est liée au fait que certains oiseaux ne portent pas de bague et que certains ne portent qu’une bague métallique (illisible à distance), car ayant probablement perdu leur bague colorée. A cette époque, l’intérêt de ces identifications est important pour essayer de mettre en évidence des paramètres ayant une influence sur la reproduction des couples de la population locale.
La France connaît actuellement une des plus importantes périodes de sécheresse depuis le début du siècle dernier. Si elle se prolonge, c’est au mois de juin et juillet, lors des opérations de baguage, qu’il pourra être apprécié si elle a un impact positif ou négatif sur la reproduction des balbuzards en influençant le nombre de jeunes ayant pu être nourris par les couples reproducteurs. En effet, beaucoup de plans d’eau sont déjà à sec et d’autres sont en niveau bas. Il est possible que dans ce dernier cas, la capture de poissons survivants soit facilitée pour les balbuzards…
Rolf Wahl, Mission rapaces/ LPO et Gilles Perrodin, Loiret Nature Environnement
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