Mi-mars en forêt d’Orléans, c’est la période d’appariement (formation des couples) et de constructions des aires.
Les aires du balbuzard, particulièrement imposantes, sont constituées de branches amoncelées et entrelacées. Mais la ponte doit être déposée sur une litière plus confortable qui permette de mieux réguler la température et de ne pas casser les œufs. Les balbuzards apportent donc également des herbes sur l’aire, et c’est le comportement de récolte de ces matériaux que Gilles Perrodin a eu le privilège d’observer le 15 mars.
A trois reprises, un mâle est venu chercher de l’herbe sur le bas côté d’une route forestière. Il se saisissait des matériaux en vol, profitant de la force donnée par sa vitesse de vol pour arracher ces touffes d’herbes sèches.
 

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