Le zoo de Nuremberg, un partenaire de confiance, a aménagé une volière pour les gypaètes dans l’ancien enclos pour les ours. Les gypaètes peuvent se percher sur un mur de pierre qui leur permet de se tenir en hauteur, loin des visiteurs, et l’enclos offre suffisamment d’espace pour de petits vols.

Le VCF gère le réseau de reproduction des gypaètes en captivité au nom de l’EAZA. Ce programme a été créé en 1978 afin de fournir des oiseaux dans le cadre du Projet de Réintroduction du Gypaète dans les Alpes. Il a été ensuite intégré au Programme Européen des Espèces en Danger (EEP) qui comprend aujourd’hui 40 centres (zoos municipaux et privés, collections privées, centres de réhabilitation gérés par l’état) et qui compte 161 rapaces dont la majorité appartient au VCF.

Le programme de reproduction en captivité a augmenté le nombre de naissances, ce qui a permis de mettre en place de nouveaux projets de réintroduction (Andalousie, Grands Causses, Corse) afin de restaurer une méta-population européenne et faciliter un flux génétique entre les populations autochtones isolées (Pyrénées, Corse, Crète) et les nouveaux venus ainsi que les populations d’Afrique du Nord et d’Asie.
Le VCF a réussi à diminuer le taux de mortalité de manière significative et à augmenter l’espérance de vie, réduisant d’autant le nombre d’oiseaux nécessaires au remplacement. Un nombre d’oiseaux plus important est donc disponible pour les projets de réintroduction.

Ces réussites sont souvent le résultat d’une amélioration des conditions d’hébergement : en deux ans, plus d’une douzaine de zoos ont construit de nouvelles volières et, à l’heure actuelle, plus de 80% des rapaces vivent dans des espaces qui satisfont aux exigences établies par le EEP. Le zoo de Nuremberg est l’un des derniers exemples. Le VCF aimerait remercier tous les partenaires EEP.

Pour plus d’infos et de photos : https://www.4vultures.org/2016/11/02/nuremberg-zoo-has-new-aviary-for-their-captive-bearded-vulture-pair/

Traduction : Claudine Caillet