CAZALS ET LARZAC

Les deux jeunes gypaètes lâchés cette année, Cazals et Larzac, sont maintenant âgés de six mois et demi. Un peu plus deux mois après leur envol, ils ont pris leurs marques dans les causses.
Encore régulièrement présents dans le secteur de lâcher, ils élargissent depuis début août leurs zones de déplacements au Nord de la Lozère et au Nord de l’Hérault.

 

Ils trouvent sans doute déjà de la ressource alimentaire sur des placettes d’équarrissage naturel du causse Noir, du Larzac ou du causse Méjean. A noter qu’Adonis a été observé la semaine passée à proximité du charnier géré par la LPO Grands Causses.
Pour suivre leurs déplacements : http://rapaces.lpo.fr/gypaete-grands-causses/le-suivi-des-oiseaux

 

LES AUTRES GYPAETES DES CAUSSES

Layrou semble se sédentariser dans les Grands Causses. Aucun déplacement en dehors de cette zone géographique n’est constaté depuis un an et demi. Il arpente essentiellement les corniches des gorges de la Jonte.

Son congénère Adonis a, quant à lui, rejoint les Alpes mi-juin dernier. Malheureusement, sa balise GPS a cessé de transmettre des données depuis début août ; un disfonctionnement au niveau de la recharge de l’émetteur serait à l’origine de ce problème technique. Le 1er août, il était toujours présent dans le Canton de Berne (Suisse occidentale), secteur où d’autres individus issus de réintroduction dans les Alpes sont aussi observés.

Pour retrouver les informations sur le trajet d’Adonis des Causses aux Alpes : rapaces.lpo.fr/gypa-te-grands-causses/adonis-rejoint-les-alpes

 

Nous sommes toujours sans nouvelles de Jacinthe depuis 11 mois. Sa balise GPS a cessé d’émettre fin septembre 2014 et, malgré les recherches et prospections, aucun contact visuel n’a été établi depuis.

 

Après un retour dans les Grands Causses l’hiver dernier ( rapaces.lpo.fr/gypa-te-grands-causses/le-second-retour-de-basalte ), Basalte a sans doute de nouveau quitté le sud du massif central au printemps. La dernière observation de ce Gypaète subadulte remonte à mars 2015, dans les gorges de la Jonte.
Cardabelle est depuis le printemps 2013 dans les Pyrénées. C’est sur l’un de ces sites de nourrissage espagnols qu’elle a été observée pour la dernière fois, le 19 juin 2014 (versant Sud du massif).
Il est à présent difficile d’identifier ces deux gypaètes lâchés en 2012 ; leurs marquages alaires (décolorations), principal moyen d’identification des gypaètes réintroduits, ont entièrement ou en partie disparu du fait de leurs mues successives.

 

 

#

No responses yet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *